Le stress post traumatique

Une bombe à retardement

stress post traumatique

Seul un professionnel de santé (médecin, psychologue, psychiatre) est habilité à poser un diagnostic de stress post traumatique.

L’évènement traumatique

Le stress post traumatique se manifeste après l’exposition à un évènement vécu comme traumatisant par la personne qui l’a subi.

Les personnes développent un trouble de stress post traumatique lorsqu’elles ont été exposées à des évènements les ayant confrontées directement ou indirectement à la violence ou à la mort. Elles ont eu peur pour leur intégrité physique ou celle de leurs proches. Elles ont ressenti de l’impuissance face à une situation de stress très intense ou d’effroi.

Il peut s’agir de victimes d’attentats, d’agressions sexuelles, de militaires ou forces de l’ordre en retour de missions, de victimes d’accidents, de professionnels exposés à des accidents (pilotes, hôtesses et stewards, conducteurs de train, …). La liste n’est évidemment pas exhaustive. Parfois, l’évènement semble peu violent de l’extérieur, et pourtant, il est vécu intensément par la personne qui va développer les mêmes symptômes.

A savoir: il est possible de développer un trouble de stress post traumatique que l’on ait été victime ou témoin de l’évènement. Après une catastrophe ferroviaire ou aérienne, même si la personne n’a pas été impliquée directement dans la catastrophe, elle peut ressentir les mêmes symptômes, “comme si elle l’avait vécu”.

Les symptômes de stress post traumatique

Ils sont resté figés, prostrés, juste après l’évènement, avec une grande difficulté à se remettre en mouvement.

Souvent, les gens décrivent des cauchemars de reviviscence: ils revivent l’évènement, encore et encore. Ils peuvent sursauter au moindre bruit rappelant le traumatisme (un claquement de porte qui rappelle une explosion, un bruit métallique qui rappelle l’accident, …).

Ils vont peu à peu éviter de se confronter à leur traumatisme, (éviter des lieux, des moments de la journée, …), puis, par extension, à tout ce qui y ressemble. Par exemple, une victime d’accident de train ne va plus vouloir emprunter ce moyen de transport, puis, elle évitera le bus, puis, la voiture, …

Ensuite, peuvent apparaître des troubles de l’humeur, une perte d’intérêt pour des activités ou des passions, de l’irritabilité, des troubles de la vigilance, des troubles du sommeil, de la concentration.

Stress aigu et stress post traumatique

Si ces symptômes perdurent après l’évènement:

  • De trois jours à un mois, on parle de stress aigu.
  • D’un à trois mois, il s’agit d’un trouble de stress post traumatique simple.
  • Au-delà de trois mois, on parle alors d’un état de stress post traumatique chronique.

Dans les trois cas, les symptômes sont identiques.

Facteurs de risque

  • Polytraumatisme: exposition à d’autres traumatisme par le passé.
  • Ressenti de l’évènement (très impactant pour la personne, sévérité, violence du choc).
  • Absence de soutien social (famille, amis).
  • Absence de prise en charge par un professionnel.

Découvrir les recherches de l’INSERM

Dépasser le stress post traumatique

Ma formation universitaire (Diplôme d’Université “aspects biologiques et psychosociaux du stress” de l’université de Paris V – René Descartes) m’a mise en alerte sur ce trouble de stress post traumatique. Je m’y suis intéressée dès 2013, j’ai rapidement fait le lien avec mon métier de navigante et l’exposition possible à ce trouble suite à des évènements en vol.

Je me suis intéressée à la manière de prendre en charge ce stress, en interne dans la compagnie aérienne pour laquelle je travaillais via un service dédié à la prise en charge du stress des clients et des employés. Je m’y suis aussi intéressée en me formant à la sophrologie, excellente ressource pour prendre en charge le stress.

Au fur et à mesure de mes recherches, et de mes rencontres, j’ai eu l’opportunité de découvrir, puis de me former, à une méthode extrêmement efficace pour l’accompagnement du stress post traumatique: SEQUOIA-MDE®, Méthode de Désactivation Emotionnelle.

Développée par Arnaud Morel et Anne-Isabelle Quelderie, cette méthode obtient d’excellents résultats, comme j’ai pu l’expérimenter au cabinet, et également à la SNCF où elle est utilisée depuis 2018.

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